QUANTYS
Archives du bulletin Quantys

Bulletin d'information Quantys N° 1 : Enfin ...
Le 23 février 2000.

Chers lecteurs, comme pour la plupart d'entre vous, la fin de l'année 1999 a pris chez nous des allures de sprint pour le passage de l'an 2000.
C'est pourquoi nous avons dû sacrifier aux priorités absolues la parution de ce bulletin dont vous ne lisez le premier numéro qu'aujourd'hui.

Au sommaire de ce numéro vous trouverez :
1. Trucs et astuces pour FPU : Calculs de caps, floors et swaps
2. Conseils en programmation (VB, APL, ...)
3. Les logiciels libres : PERL
4. Focus sur la mesure de performance d'un fonds.
5. LES TENDANCES CACHEES DES MOUVEMENTS DE TAUX


1. TRUCS ET ASTUCES POUR FPU.

Dans la rubrique F.A.Q. d'FPU, vous trouverez des modèles de feuilles Excel vous permettant de pricer des séries de swaps, caps et floors, ce qui peut s'avérer très utile dans un service de back-office.
http://www.quantys.fr/produits/FPUaq/FPUaq00.htm

La version 4 d'FPU étant actuellement en cours de développement, vous pouvez également nous faire part de vos suggestions ou remarques.
http://www.quantys.fr/_forms/f_FPU.htm

Vous pouvez également télécharger gratuitement une version d'évaluation à l'adresse suivante :
http://www.quantys.fr/produits/FPU02.htm

 

2. CONSEILS EN PROGRAMMATION.

Nos clients sont de plus en plus nombreux à utiliser Visual Basic Application. Nous sommes donc heureux de vous donner un petit coup de pouce pour vos travaux.

IsNull, IsEmpty et compagnie : Gérer le vide ...

Souvent quand on interroge une table Access, on a besoin de tester si la réponse à une requête contient bien quelque chose ou pas.

Pour cela, on doit tester à 2 niveaux :

En ce qui nous concerne, nous avons réglé le problème en écrivant une fonction qui teste les 2 cas de figure et rend vrai si la variable testée rentre dans un des cas analysés.

Function IsVide(Valeur As Variant) As Boolean
' RESUME : Teste si une valeur est vide, null, ou = à ""
IsVide = IsNull(Valeur) Or IsEmpty(Valeur) Or Len(Valeur) = 0
End Function

 

3. LES LOGICIELS LIBRES : PERL

De plus en plus la presse en parle. Les logiciels libres et gratuits sont réellement en train de tailler des croupières aux grands éditeurs, surtout dans le domaine des technologies web.

En effet le trio infernal Linux, Apache, Perl motorise à l'heure actuelle les 3 quarts des serveurs Internet et non les moindres. J'ai même personnellement constaté que le service de messagerie gratuit Hotmail récemment racheté par Microsoft tournait sous Apache et non pas sous le IIS maison !!!

Nous nous intéresserons ici au langage Perl dans une utilisation Web.
Depuis quelques années, les technologies à base de navigateur Internet (browsers, butineurs, fureteurs, ...) annoncent la promesse d'un nouveau standard et la mort des interfaces propriétaires de la génération client serveur.

Ceci soulève un premier problème qui est celui de l'interactivité. En effet, un écran Windows est très réactif et ses objets peuvent très facilement être modifiés en cours d'exécution (VB, APL, C++, ...).
Par contre ceci n'était absolument pas prévu en HTML.
Donc les langages de scripts sont venus à la rescousse, Java script étant le plus répandu d'entre eux mais pas le seul.

Le deuxième et non moindre problème se pose alors : Quel standard pour le navigateur ? Un vrai standard est-il possible ? N'oublions pas que c'est la promesse d'un standard qui devrait nous pousser à abandonner les solutions classiques du Client / Serveur...
Malheureusement la logique commerciale n'a pas pour objectif premier de servir l'intérêt général et rapidement des conflits ont éclaté.
Microsoft et Netscape se battent pour imposer leurs navigateurs et donc les langages que ceux-ci reconnaissent.
Microsoft a tenté puis renoncé à promouvoir son propre langage de script : VB Script. Il tournait à peu près bien sur Internet Explorer mais n'était absolument pas reconnu par le navigateur de Netscape.
Mes collègues et moi-même avions un petit sourire compatissant en constatant que sur les CD Rom Microsoft les pages HTML étaient enrichies de Java Script !!!
Attention tout de même, car d'un navigateur à un autre, d'une version à une autre ou d'un éditeur à un autre, les ordres HTML ou scripts ne sont pas interprétés de la même manière. Des scripts Java script qui tournaient très bien en génération 3 (MS ou Netscape) ont peu de chance de tourner correctement avec les browsers de la génération 4 ou 5 !!!
Sun a tenté de promouvoir son langage vedette : JAVA.
Là encore, le browser fonctionnera plus ou moins correctement selon sa version.
Alors que faire ?

La solution que nous préconisons et employons avec succès pour notre compte et celui de nos clients consiste à mettre le maximum de traitements sur le serveur et le moins possible sur le poste client, tout en restant assez basiques sur les commandes d'affichage envoyées au browser.
Ce qui résout 3 problèmes d'un coup :

Pour ce type d'architecture notre choix s'est porté sur le langage PERL.
En effet, par rapport à d'autres langages, il offre les caractéristiques suivantes :

Bref, pour l'instant nous sommes satisfaits de la formule et avons la satisfaction de ne pas être prisonniers d'un éditeur ou d'un autre...

M.R.

 

4. FOCUS SUR LA MESURE DE PERFORMANCE D'UN FONDS

Le développement de l'offre de produits financiers conduit naturellement les épargnants à considérer la gestion de leur épargne par un tiers comme une action qui doit pouvoir être jugée sur des critères objectifs. Face à cette demande, les gérants ont mis en place des systèmes reporting destinés à éclairer l'épargnant sur la performance du fonds par rapport à une ou plusieurs références (les benchmarks).
Notre propos dans ce bulletin se situe en amont des systèmes de reporting et pose une question rarement abordée : "Qui est responsable de la performance d'un fonds ?".
La réponse à cette question est fondamentale pour un investisseur qui, à juste titre, voudra confier ses fonds aux personnes qui lui semblent le plus compétentes.
La performance d'un fonds trouve sa source d'abord et avnt tout dans les décisions d'allocation.
Mais qu'est-ce qu'une décision d'allocation ? Différentes études ont montré que la performance d'un portefeuille, quels que soient les instruments financiers qu'il contient, est due à 60% au choix de l'allocation.
On distingue en fait trois intervenants dans ce processus dont le rôle et les responsabilités sont très différents :

- L'allocataire d'actifs est la personne qui décide, par exemple en début d'année et aussi souvent en cours d'année qu'il le jugera souhaitable, la répartition de son portefeuille entre les différents marchés nationaux, et à l'intérieur de chaque marché, entre actions et obligations.

- Le market timer est contraint par l'allocataire et ne juge pas du bien-fondé de l'allocation. Le market timer décide de l'instant ou de l'intervalle de temps pendant lesquels l'allocation devra avoir été réalisée. Il peut y avoir autant de market timer qu'il y a de types de marché.

- Enfin, un stock picker est contraint par son market timer et doit décider, lui, quelle action ou quelle obligation de tel marché bien précis il choisira, avec comme unique objectif de faire mieux que la moyenne du marché.

Dès lors, une caisse de retraite ou un fonds de pension peut très bien décider de confier l'allocation à une société A, le market timing à une société B et enfin le stock picking à une troisième société.

On aura compris qu'une telle optimisation est hors d'atteinte d'un épargnant individuel.

M.D.

 

5.LES TENDANCES CACHEES DES MOUVEMENTS DE TAUX

L'objectif de cette rubrique est double :
- donner une tendance de comportement des taux US et Europe
- préconiser les actions à mener pour profiter de cette tendance

Attention, ces préconisations ne sont qu'indicatives et ne concernent que les marchés de futures.

La cellule de recherche animée par Michel d'AGATA détecte les tendances suivantes :

Courbe de taux US : tendance de fonds à l'inversion de la courbe à son extrémité longue.
Action à mener : Achat de contrats futures T-Bonds et vente de contrats futures T-Notes dans un rapport approximatif de 100 T-Bonds pour 197 T-Notes.

Spread de taux US-EUROPE
1) tendance de fonds : diminution de l'écart entre taux 30 ans US et taux 10 ans EUROPE.
Action à mener : Achat de contrats futures T-Bonds et vente de contrats futures BUND dans un rapport approximatif de 100 T-Bonds pour 189 Bunds.

2) tendance de fonds : augmentation de l'écart entre taux 10 ans US et taux 10 ans EUROPE.
Action à mener : Vente de contrats futures T-Notes et achat de contrats futures BUND dans un rapport approximatif de 100 T-Notes pour 92 Bunds.

M.D.