Success stories Dyalog
APL
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Et oui, Dyalog APL est partout, notamment à la Direction Générale des Impôts, organisme en charge de concevoir et calculer notamment, l’impôt sur le revenu de chaque contribuable. Dans le cas présent, il s’agit plus précisément d’évaluer l’impact au niveau national des évolutions législatives du calcul de l’impôt sur le revenu . En effet, 32,5 millions de Français sont soumis à cet impôt, salariés, retraités, agriculteurs, professions libérales, rentiers, veuves ou veufs touchant la pension de leur conjoint décédé, etc … L’équipe concernée par ce projet est donc celle qui est en charge d’évaluer les impacts des réformes fiscales et, au final, d’en chiffrer les avantages et les inconvénients en montant ou en effectifs concernés. Le simulateur existant tournait sur site
central et son code commençait à devenir difficile à faire évoluer. Le simulateur Orison est utilisé par des fonctionnaires spécialistes de la législation fiscale et doit être disponible en permanence pour tester les projets de mesures des ministres et législateurs (Sénat, Assemblée Nationale). Les choix logiciels suivants furent donc effectués pour l’architecture du nouvel outil :
La réalisation du moteur de calcul fût confiée à la société Quantys, en raison de son expertise en APL Client/Serveur interfacé avec les SGBD.
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Schéma global du simulateur Orison |
Quelques chiffres : Pour calculer l’impôt de chaque contribuable, on exécute :
Le simulateur travaille à partir d’un échantillon de 500 000 déclarations représentatives des 32, 5 millions de foyers fiscaux français. La majorité des écrans contenant les formules de calcul est structurée ainsi :
Dyalog APL a été retenu pour l'écriture du moteur de calcul en raison de ses atouts suivants :
Les utilisateurs saisissent leurs formules dans des écrans prédéfinis qui sont ensuite exécutées après avoir été transformées en code débogable par les informaticiens de la DGI. Par ailleurs, la saisie de formules APL est tellement simple que les utilisateurs ont demandé que soit prévue la possibilité de saisir des formules libres, c’est à dire non cadrées par des écrans assistés. L’exécution des simulations est répartie sur des serveurs de traitement quadriprocesseurs à base de Pentium III 650. Les calculs sont effectués par blocs de 10 000 individus sur 2 à 4 processeurs simultanés (le nombre de processeurs alloués à un même calcul dépendant de leur disponibilité). Pour calculer l’impôt de 500 000 foyers, il ne faut que 8 minutes en répartissant les calculs sur 3 processeurs ! Une fois les hypothèse entrées, tous les tableaux de bord sont disponibles au bout d’environ un quart d’heure (temps d’édition compris). Un composant APL accessible via DCOM a également été
mis à la disposition de l’interface VB. L'équipe DGI en charge du nouveau simulateur et de ses évolutions. Bref, à l’issue de ce projet on a des utilisateurs heureux d’avoir un produit qui marche vite et bien, et des informaticiens soulagés de ne pas être aux commandes d’une usine à gaz. |